Tôt le matin, des perquisitions sont menées aux domiciles de quatre familles à Doubna et dans le village voisin de Zaprudne. Au moins cinq personnes ont été emmenées pour interrogatoire devant le Comité d’enquête de la ville de Dmitrov, qui les a rapidement relâchées.
L’enquêteur A. Egorov demande une mesure de contrainte pour Galina Inkina sous la forme d’une assignation à résidence. Mais comme elle est retraitée, qu’elle souffre d’un certain nombre de maladies chroniques qui nécessitent un examen médical constant et qu’elle vit seule dans un appartement d’une pièce, le juge du tribunal du district de Taldom, Sergueï Moukortov, impose une interdiction de certaines actions au croyant.
Non loin de Novorossiysk, des agents de la police de la circulation arrêtent une voiture dans laquelle Dmitri Mladov voyage avec sa femme. Ils sont emmenés au département de lutte contre l’extrémisme pour y être interrogés. L’homme est fouillé et envoyé dans un centre de détention provisoire dans la ville de Taldoma (région de Moscou), à 1 600 km de Novorossiysk.
Le juge du tribunal du district de Taldomsky de la région de Moscou, Sergueï Moukhortov, choisit une mesure de contrainte pour Dmitri Mladov sous la forme d’une détention. Le croyant est emmené au centre de détention provisoire de la ville de Sergueïv Posad.
Le tribunal régional de Moscou, après avoir passé moins d’une minute dans la salle de délibération, laisse Dmitriy Mladov en état d’arrestation.
Le tribunal laisse Dmitri Mladov en détention. Cette décision est prise malgré le fait que la défense fournit des caractéristiques positives du croyant, des documents sur la présence d’une mère retraitée veuve parmi ses personnes à charge, ainsi que des certificats sur les maladies chroniques de Mladov.
La défense souligne que l’enquête a interprété arbitrairement les propos de Galina Inkina. Elle a déclaré lors de l’interrogatoire que Mladov était venu la voir, lui avait parlé de la Bible et l’avait aidée dans les tâches ménagères, mais l’enquête a interprété cette déclaration comme suit : l’homme « a commis un crime qui relève de l’article 282.2 (2) du Code pénal de la Fédération de Russie ».
L’avocat souligne que les procédures sont lentes, le suspect n’a pas été détenu ni inculpé depuis plusieurs années. Selon l’avocat, cela n’a rien à voir avec le « degré de danger pour la société du suspect », sur lequel l’enquêteur se concentre lorsqu’il demande une prolongation de la détention.
Dmitriy Mladov se trouve au centre de détention provisoire n° 1 de la ville de Noginsk. Après avoir passé la quarantaine, il a été transféré dans une cellule double. Le croyant reçoit régulièrement des lettres, il a une Bible.