Biographie
Le 15 février 2019, des perquisitions massives ont été effectuées dans les maisons des croyants de Sourgout. S’en est suivi le passage à tabac et la torture d’au moins 7 croyants. Entre autres, la torture a été signalée par Sergueï Volosnikov. Que sait-on de lui ?
Sergueï est né en 1977 à Magnitogorsk (région de Tcheliabinsk). Le plus jeune des trois enfants de la famille. Enfant, il aimait beaucoup le sport, fréquentait les sections de football, de hockey et de judo. À l’âge de 10 ans, Sergueï a déménagé dans sa famille à Sourgout, où il vit toujours. Il travaille comme chauffeur et aime jouer au football et au volley-ball avec des amis le week-end. Depuis plus d’une douzaine d’années, il essaie d’adhérer aux commandements de la Bible dans sa vie.
En 2004, Sergueï a épousé Svetlana, qui travaille comme employée à l’université. Le couple élève leur fils George, ils adorent passer du temps dans la nature.
Sergueï essaie de ne pas répandre même parmi ses proches l’affaire criminelle et la torture, ménageant leurs sentiments. Mais ceux qui sont au courant de ce qui se passe sont inquiets et tentent de comprendre pourquoi les civils sont soumis à de telles atrocités.
Historique de l’affaire
En février 2019, le Comité d’enquête de la Fédération de Russie a ouvert une procédure pénale contre 18 hommes et 1 femme de Sourgout (parmi eux se trouvait une personne prise pour l’un des Témoins de Jéhovah). Leurs domiciles ont été fouillés. Au cours des interrogatoires, 7 croyants ont été soumis à des violences. Artur Severinchik a été envoyé dans un centre de détention provisoire pendant 29 jours, tandis qu’Evgueni Fédin et Sergueï Loginov ont été placés pendant 56 jours. Timofey Zhukov a été placé illégalement dans un hôpital psychiatrique pendant 14 jours. Les croyants ont déposé des plaintes pour recours à la torture auprès de la Commission d’enquête, de la CEDH et du Médiateur des droits de l’homme ; Une conférence de presse a été organisée avec la participation de militants des droits humains, mais aucun des membres des forces de l’ordre n’a été traduit en justice. En octobre 2021, les documents de l’affaire (qui a fait l’objet d’une procédure distincte en 2020) ont été présentés au tribunal. Deux ans plus tard, le tribunal a condamné tous les croyants avec sursis à des peines allant de 4 à 7 ans. En février 2025, la Cour d’appel a confirmé cette décision.